Devant le temple, deux cours (
2–3) (construites par
Ramsès II, son fils) se succèdent avant de pénétrer dans la première (
4) des deux salles hypostyles doublée d’un portique aux piliers osiriaques. La partie postérieure de la seconde salle hypostyle (
5) débouche sur les entrées de sept sanctuaires dédiés aux dieux égyptiens.
De la droite vers la gauche, de haut en bas sur le plan (
6), nous trouvons le sanctuaire d’
Horus, puis celui d’
Isis et enfin celui d’
Osiris. Au centre, la chapelle dédiée à
Amon-Rê où l’on trouve les barques de la triade thébaine. Puis, toujours vers la gauche du temple et vers le bas de notre plan, nous découvrons le sanctuaire de Rê-Horakhty, celui de
Ptah et enfin celui de Seti I divinisé. Chaque sanctuaire divin, à l’exception de celui de Seti I, devait probablement abriter les barques respectives de chaque dieu.
Chaque sanctuaire donnait accès, par l’intermédiaire d’une fausse porte, à un
cénotaphe construit derrière le temple. Seule la chapelle d’Osiris était munie d’une véritable porte menant à un groupe de pièces appelé le complexe d’Osiris. Ce complexe était composé de deux salles et trois chapelles dédiées à la triade divine Osiris, Isis et Horus.
A partir de la seconde salle hypostyle un passage donnait accès à une aile latérale (
7) composée de nombreuses salles dont une consacrée à
Nefertoum et
Ptah-Sokar et d’autres servant à abriter les barques et les divers objets de culte. C’est là aussi que l’on trouve un long corridor dont les murs sont ornés de la fameuse liste royale dite Liste royale d’Abydos recensant les noms des ancêtres de Seti I depuis la première dynastie jusqu’à son propre règne. A l’ombre d’un plafond décoré d’étoiles, on découvre, sur les murs, le relief représentant Seti I faisant offrande d’encens aux soixante-seize rois qui l’ont précédé.
A l’Est du temple, des magasins (
9) en briques bordaient le temple à l’instar de nombreux autres temples (
Ramesseum) et une salle (
8) à colonnes appelée Salle du Roi devait être mise à la disposition royale lors de ses visites.
Ce temple est l’un des joyaux de l’art monumental pharaonique. La qualité des reliefs traduisant avec précision les rites journaliers en l’honneur des dieux, leur extraordinaire état de conservation, la rigoureuse perfection de leur exécution placent ce monument parmi les productions les plus parfaites du
Nouvel Empire et de l’Histoire pharaonique dans son ensemble.