![]() ![]() |
![]() Ville de Haute-Egypte, nome 4, Ouaset. Arrivant à Thèbes Strabon écrivait ceci en 30 ap. J-C. : "Aujourd’hui encore, les traces de sa grandeur sont évidentes, ses ruines s’étendent en longueur sur 80 stades. L’on y trouve plusieurs temples mais ceux-ci ont été mutilés par Cambyse. De nos jours, il n’y a plus qu’une série de villages." Appelée la Ville aux cent portes, elle fut aussi nommée par le nom de son emblème Ouaset et les Egyptiens l’appelèrent simplement Niout, la Ville. Obscure bourgade de l’Ancien Empire, Thèbes fut promue capitale à partir de la 11ème dynastie quand les princes thébains réunifièrent le pays, mais elle atteint son apogée au Nouvel Empire quand, de nouveau, les princes thébains chassèrent l’envahisseur hyksos et rétablirent l’unité du royaume. On y célébrait le culte du dieu Amon qui de dieu local devint rapidement dieu d’empire. La renommée de Thèbes était immense et elle était connue du monde entier. Thèbes s’étendait sur les deux rives du Nil : Thèbes orientale avec les temples de Karnak et de Louxor et Thèbes occidentale avec la nécropole des Rois, des Reines et des Nobles, Deir el-Medineh et les différents temples des Pharaons successifs du Nouvel Empire. Voir Karnak. ![]() La localité de Tourah est située sur la rive Est du Nil, un peu en amont du Caire. C’est ici que les carriers antiques venaient extraire du massif rocheux du Mokkhattam une pierre de calcaire de très haute qualité, la belle pierre blanche d’Anou employée pour les revêtements extérieurs et les éléments architecturaux. Les blocs étaient tirés de leur gangue en les fissurant sur leur périmètre à l’aide de coins de bois humidifiés qui provoquaient une coupe nette. Ce même procédé fut utilisé pour l’extraction des futurs obélisques comme on peut le constater encore en admirant l’Obélisque inachevé de Hatchepsout. Des inscriptions parvenues jusqu’à nous attestent de l’activité constante de cette carrière du Moyen Empire jusqu’à la dynastie XXX. |
![]() ![]() |
![]() Le terme de tikenou désignerait une outre destinée à recueillir les humeurs qui s’écoulaient du cadavre lors du rituel de la momification. En effet, afin que le défunt recouvre le plus parfaitement possible son intégrité physique d’avant la mort, ces écoulements ainsi que les linges qui avaient été utilisés devaient être soigneusement conservés et déposés à proximité de la momie. Cette pratique peut être mise en rapport avec une coutume très ancienne où le corps du défunt était déposé dans une peau de bête en position fœtale. En raison de l’utilisation ultérieure des sarcophages où l’on plaçait le corps en position allongée, le Tikenou remplaça, peut-être, cette représentation symbolique du fœtus en renaissance. |
![]() ![]() |
![]() Mot arabe signifiant trois. Les talatates sont des blocs de pierre dont les dimensions sont équivalentes à celles d’une brique, utilisés uniquement au Nouvel Empire sous le règne d’Amenhotep IV/Akhenaton pour la construction de ses temples. Les plus connus de ces talatates (hormis ceux d’Amarna) sont ceux retrouvés dans le remplissage des pylônes II, IX et X du temple d’Amon et provenant du temple d’Aton érigé à l’est de l’enceinte d’Amon. De nombreuses reconstitutions modernes, notamment par ordinateur, ont pu être faites ce qui donne une excellente idée des scènes gravées. ![]() Terrain clos consacré d’une fondation religieuse comprenant outre le temple funéraire, d'autres édifices cultuels. Voir Temples des Millions d'années. ![]() Principe qui permet au dieu de prendre la place physique du Pharaon afin de pouvoir s’unir avec la reine et concevoir ainsi le futur héritier du trône. Ce principe fut utilisé pour justifier ou légitimiser une accession au trône. Voir Hatchepsout. L'exemple le plus ancien est celui raconté dans le papyrus Westcar. ![]() Considérés comme le plus ancien corpus religieux de l’humanité, les Textes des Pyramides sont apparus pour la première fois sur les parois de la pyramide du rois Ounas. Il s’agit d’un ensemble de formules magiques, d’incantations rituelles devant assurer à Pharaon un agréable voyage vers le ciel. On a retrouvé ces textes dans les pyramides de certaines reines et rois de la VIème dynastie. Voir Monuments ou Espérance et Résurrection. ![]() Apparus après les Textes des Pyramides dont ils reprennent certains extraits, les Textes des sarcophages sont destinés à un plus large public et ne sont plus des textes réservés exclusivement au devenir royal. Comme leur nom l’indique, on les retrouve gravés à l’intérieur des sarcophages. Voir Espérance et Résurrection. |
![]() ![]() |