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Bienvenue dans le glossaire des dieux.
Merci pour votre patience, cette page en construction s’enrichit régulièrement de nouvelles divinités.

Séchat
Déesse de l’écriture. Elle est chargée, en compagnie de Thot, de faire le calcul des années de règne de Pharaon dont elle inscrit la durée sue les feuilles de l‘arbre ished.
En tant que Maîtresse des Constructeurs, elle aide Pharaon à tendre les cordes qui délimiteront les temples.
En tant que Celle qui est la première dans la maison des livres, elle tient les archives des dieux.
Elle est figurée sous les traits d’une femme coiffée d’une fleur à sept pétales.
Sekhmet
Déesse lionne dont le nom signifie La Puissante. Elle s’apparente au Mythe de la Déesse Lointaine, et à la déesse Tefnout. Déesse dite dangereuse, elle symbolise la toute puissance de l’astre solaire dont elle est une des nombreuses filles. En tant qu’œil de Rê, elle est chargée d’anéantir les ennemis du dieu. Lionne agressive, redoutable, imprévisible, elle erre dans les contrées désertiques et sème la terreur en tirant des flèches enflammées et elle est accompagnée d’une armée de génies terrifiants et cruels. Comme la plupart des déesses sont rôle ne se cantonne pas à incarner la force destructrice. Sous son aspect apaisé, elle adopte les traits de la douce Bastet.
Bien sûr, la violence de ses colères induit à se concilier ses faveurs notamment durant les fameux jours épagonèmes où tout peut arriver.
Génératrice de catastrophes, elle sait aussi les endiguer : déesse guérisseuse, elle est la protectrice des médecins et elle est alors considérée comme la Grande Magicienne.
Elle fut associée, tardivement, à Ptah, Seigneur de Memphis et à Nerfertoum.
Selkis
Déesse scorpion incarnant la chaleur du soleil. On la retrouve aux côtés de Nephtys, d ’Isis et de Neith protégeant les canopes.
Seth
L’un des dieux les plus anciens surtout connu de par le rôle qu’il a joué dans la Légende d’Osiris. Dieu du désert, des montagnes, il symbolise les aspects violents de la nature lorsqu’elle se déchaîne sous la forme de tempêtes et d’orages. Dieu très ancien originaire de la ville d’Ombos, il connut son heure de gloire lorsque le Pharaon Peribsen l’associa à son règne. Mais, rapidement, Horus, sous l’impulsion des rois de Hiéraconpolis, reprit ses droits. Au Nouvel Empire, le Pharaon Sethi I incorpora son nom au sien.
Les animaux du désert lui appartiennent tels l’antilope, l’oryx, mais aussi l’âne, le porc, le crocodile, l’hippopotame et certains poissons. Il est représenté sous les traits d’un animal que l’on n’a pas encore vraiment identifié mais qui pourrait être celui de l’âne sauvage.
Shou
Premier dieu à être apparu au monde en compagnie de Tefnout, son épouse, nés, dit-on, d’un crachat de Noun. Shou représente le souffle, l’espace aérien à l’intérieur duquel peut se diffuser la lumière solaire. C’est le dieu de l’air. Shou et Tefnout sont indissociables et doivent révéler leur père, le Soleil, dans toute sa splendeur. A cet effet ils sont souvent représentés sous la forme de deux lions délimitant l’horizon, l’astre divin sur leurs épaules. Shou est représenté sous les traits d’un homme coiffé d’un plume les bras levés, séparant Nout et Geb. Voir Mythes et Légendes.
Sobek
Dieu crocodile particulièrement vénéré dans la région du Fayoum. A la XIIIème dynastie son importance fut telle que certains pharaons introduisirent son nom dans leur titulature. A une époque beaucoup plus tardive, il fut vénéré à Crocodilopolis (Medinet el-Fayoum) et un temple très original lui fut consacré à Kom Ombo, temple qu’il partagea avec Horus.
Sokaris
Ancien dieu memphite lié à la terre dans son aspect fertile et agraire. Il fut associé à la nécropole de Saqqarah adoptant ainsi certains caractères funéraires qui le lièrent à Osiris. Il fut aussi associé à Ptah en tant que Ptah-Sokaris. On le représente sous les traits d’un homme à tête de faucon.
Sothys
Déesse égyptienne connue sous le nom de Sopdet. Son apparition, en juillet, annonçait l’arrivée imminente de la crue du Nil et marquait le début de la nouvelle année égyptienne. Etoile la plus brillante du ciel, elle fut assimilée à Isis dont on dit que les larmes seraient à l’origine de la crue du Nil. Pendant des millénaires, l’Egypte a vécu au rythme du lever de Sothys et de la crue du Nil alors qu’un décalage toujours plus grand séparait les deux miracles qui ne coïncidaient que tous les 1460 ans.