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Les
étapes de l'écriture
Texte extrait du Cours d'égyptien
hiéroglyphique de Mathieu et Grandet.
Le hiéroglyphique (partie inférieure), puis le hiératique
(partie supérieure) et enfin le démotique (non représenté)
sont les trois étapes successives de l'écriture égyptienne.
Au sens littéral, le hiéroglyphique signifie écriture
sacrée, medou netjer, les paroles du dieu,
il est réservé aux textes gravés ou peints sur
les parois des monuments et des obélisques, sur les parois
des tombes, sur les statues, les sarcophages ou les stèles.
Par contre, sur les documents écrits tels que les papyrus il
est très rare de trouver cette forme d'écriture, le
scribe préférant utiliser une forme "allégée"
appelée forme cursive hiéroglyphique appliquée
surtout dans la rédaction des textes religieux ou funéraires.
Dans les textes manuscrits, les Egyptiens on rapidement adopté
une écriture qui permet de prendre des notes plus rapidement
et de rédiger ainsi plus facilement : cette écriture,
le hiératique, écriture sacerdotale, est non figurative,
chaque signe hiéroglyphique ayant pourtant sa correspondance
dans le hiératique mais elle simplifie beaucoup le patient
travail du scribe par l'apparition de ligatures de plus en plus nombreuses.
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