lotus

Retour vers le futur, vous avez voyagé dans l'Egypte antique des Pharaons et vous voici revenus en l'an 2001 de l'ère atomique.
Quel fabuleux périple au cœur d’une civilisation à la fois si lointaine dans le temps et si proche dans nos cœurs !
N’hésitez pas à basculer de nouveau dans l’infini de la nuit des temps anciens 
qui a bu l’eau du Nil, y retournera !
Novembre 1994. Premiers pas sur la terre d’Egypte et début d’une passion qui croît de jour en jour. Premiers romans pour l’évasion et l’exotisme et premières lectures sérieuses pour mieux comprendre et aimer encore et toujours un peu plus.
Novembre 1999. Retour sur le sol égyptien, frustration totale du retour en France.
Juin 2000. Préparation pour un nouveau voyage, découverte des hiéroglyphes, signes sacrés, à l’Institut Khéops de Paris.
Enfin, je me mets au travail !
Mai 2001. Naissance d’un site dédié à l’Egypte des Pharaons
scribe Nous y voilà, scribe des temps modernes : oubliée la position millénaire de l’écrivain antique assis en tailleur sur une natte, le clavier a remplacé le calame, l’imprimante trace les signes inanimés de la connaissance, le noble papyrus a abdiqué devant la page blanche du Web et le regard rivé sur l’écran lumineux ne peut transmettre l’expression de souveraine patience et d‘attente qui fait la particularité des statues antiques du scribe au travail. Seule demeure la fierté pour l’auteur d’avoir percé, un peu, cette civilisation hors du commun. Le désir de faire partager une passion, l’envie de faire découvrir un peuple attachant, cultivé et raffiné m’a conduite à commettre ces quelques pages sur le Net. Mais si j’en suis arrivée à ce délit délicieux qui m’a emprisonnée pour de nombreux mois dans le labyrinthe de ses liens, c’est surtout grâce à tous ceux qui ont forgé mon savoir égyptologique et l’ont enrichi au fil de mes lectures et de ma navigation d’internaute.
souris











scribe Quand je suis allée en Egypte pour la première fois, en 1994, année à jamais gravée dans mon cœur, je suis tombée sous le charme de cette terre et de ses habitants dont la gentillesse, l’enthousiasme et la simplicité m’ont ravie. Il faut dire que les conditions de mon départ avaient quelque peu bouleversé mes esprits et avant même de grimper dans l’avion, je ne savais déjà plus qui j’étais ni où j’allais. Mon époux dont l’imagination fertile pouvait créer des ambiances peu communes, avait projeté pour nous deux un voyage dont je ne devais connaître la destination qu’en ultime recours. Curieuse et impatiente, j’avais bien tenté d’interroger mes amis sur ce voyage mystère (je n’oserai pas avouer avoir tenté de soudoyer quelques-uns des plus bavards), mais le fait est que chacun avait su tenir sa langue et que, en bien piètre détective, j’avais imaginé me rendre dans un de ces Center Parcs à la mode. On m’avait recommandé maillots et tee-shirts pour remplir la valise m’assurant, paradoxalement, en plein mois de novembre, de ne pas traverser les frontières pour jouir de ces tenues légères. J’avais donc opté pour cette formule, personne n’osant me contredire. Arrivés à l’aéroport, je questionnais mon mari sur ce lieu de transit qui me paraissait incongru et quand je le vis sortir les passeports et enregistrer les bagages destination Egypte, ma seule réaction fut de penser, justement, que je ne pensais plus. L’Egypte, c’était ailleurs, hors des frontières, et moi, je devais demeurer ici, en France. Les sensations qui m’habitaient à ce moment sont très difficiles à exprimer : j’avais été endoctrinée si finement dans ce que l’on avait bien voulu me faire croire, que j’avais du mal à réaliser la situation présente, que je refusai d’ailleurs en bloc. L’esprit ne suivait plus la raison et la raison refusait la réalité qui s’imposait à moi. La manipulation avait été habile, j’en conviens, et après coup, je comprenais mieux les réactions à priori incompréhensibles des invités piégés par les canulars de la fameuse émission Surprises Surprises.
Mais je me suis quand même envolée, sur un petit nuage, ça tombait bien, l’incompréhension annihilant, ça tombait bien aussi, les affres d’un voyage en aéroplane.
Patrick, à mes côtés, se liquéfiait d’angoisse à chaque turbulence intempestive : on ne peut se jouer de la santé morale de sa tendre moitié sans y laisser quelques plumes !
scribe Excusez-moi de ce préambule un peu long, mais il était nécessaire de vous informer que je n’avais pas du tout été préparée à ce que j’allais découvrir : des monuments d’un gigantisme à couper le souffle, des temples dont l’Histoire se lit en images délicates sur les murs et les colonnes, des réalisations hors du commun dont les représentations dans les beaux livres, aussi parfaites qu’elles soient, ont du mal à traduire l’exceptionnelle splendeur. Cette monumentalité me frappa lors de mon premier séjour et me cloua sur place comme avaient dû l’être les voyageurs antiques qui m’avaient précédée. J’étais résolue à comprendre ce livre ouvert et ma démarche, une fois revenue en France, me conduisit vers les livres d’Histoire et de civilisation et je m’abandonnais au savoir des grands auteurs et des savants égyptologues. Le second séjour se fit tout en finesse et, encore plus que l’Egypte ancienne, se fut l’Egypte actuelle qui dévoila ses charmes magiques. Remonter le Nil vers la Haute-Egypte fut un enchantement de tous les sens. Au fil des eaux bleues du Nil, une impression d’étrange sérénité et de calme retrouvé s’emparaient de tout mon être et il me semblait découvrir cette Terre comme j’aurai pu la découvrir quelque trois mille ans en arrière : sur les anciens chemins de halage, les petits ânes gris si attachants et si courageux trottinaient d’un pas menu mais décidé au fil des sillons patiemment tracés par le laboureur, les bœufs tiraient la charrue comme au temps de Pharaon, au détour d’un champ de cannes à sucre une noria accomplissait sa tâche séculaire tandis que des femmes au port altier tenaient sur leur tête, dans un équilibre parfait, les cruches d’eau qu’elles portaient au village. Le temps d’une croisière, le temps s’était arrêté et j’avais basculé dans un monde de paix retrouvée, d’harmonie, d’humilité où d’humbles gens, en osmose parfaite avec leur terre, accomplissaient les gestes répétés tant et tant de fois au cours des siècles et qui me semblaient si proches, si vivants et si naturels. L’Egypte, c’est avant tout un rêve merveilleux, un formidable bond dans le passé, un choc émotionnel qui ne peut se raconter avec les mots : l’Egypte se voit, se vit, on l’écoute, on la touche, on la sent, on la partage dans l’harmonie toute simple d’une promenade en felouque guidée par la douce voix du « capitaine », on la goûte dans la lumière irréelle du soleil couchant qui ensanglante l’horizon et drape le désert montagneux d’un mystère ancestral. Cette terre est un enchantement pour l’âme bien plus encore que pour les yeux et, comme le pensaient les anciens Egyptiens qui situaient le siège des sentiments à l’endroit du cœur, ce noble organe y trouve de quoi se noyer dans les émotions les plus pures. On dit que l’Egypte était la terre où les Dieux aimaient y faire séjour, ils n’avaient pas tort et il reste encore, dans ce petit espace protégé par une force inconnue mais tangible, une parcelle de l’étincelle divine. Philae, la perle de l’Egypte, fleurie de lauriers-roses sous un soleil bleu azur se prêterait encore volontiers à une révélation à venir, et les agnostiques convaincus dont je fais partie pourraient sentir cette plénitude les submerger en déambulant au cœur du sanctuaire où plane encore la foi de tout un peuple.
scribe Mon désir est de vous faire partager ces impressions égyptiennes qui m’ont soulevée vers des joies inconnues jusqu’alors. Des joies simples mais si enrichissantes qu’il m’était impossible, au risque de paraître égoïste, de les garder pour moi seule. L’Egypte est une terre qui se désire, une fois dans vos cœurs, elle vous enchante à chaque pas et, jamais, ne trahit les promesses de trésors qu’elle a fait miroiter pour vous. L’Egypte est devenue ma terre spirituelle, peut-être y coulerai-je mes vieux jours à l’ombre bienfaisante et rafraîchissante d’un palmier aux larges ramures dispersant à l’envi les flaques brûlantes d’un soleil qui a réchauffé tout un peuple et régénéré en son sein des demi-dieux. Mais ça aussi, c’est un rêve et je veux y croire.
anubis
scribe Ainsi, mon premier Merci s'envole tout naturellement vers la mémoire d'un homme sans qui rien ne serait possible à l'heure actuelle et qui a permis à l'Egypte ancienne d'être lue à ciel ouvert : Jean-François Champollion, inventeur moderne des beaux hiéroglyphes sacrés qu'il a ressuscités avec grand bonheur et joyeuse fougue levant ainsi le voile sur les hypothèses et conjectures d'une civilisation endormie depuis au moins deux millénaires...
scribe Un grand MERCI à un petit bonhomme, Bonaparte, qui eut la bonne idée de porter un assaut pacifique sur le sol égyptien. Entouré d'une armada de savants, de scientifiques et de mathématiciens, de dessinateurs et de peintres, il a ouvert la voie royale de l'égyptologie moderne et il a ainsi permis à ces quarante siècles qui nous contemplent de sortir de l'ombre séculaire dans laquelle ils baignaient...
scribe Merci sincère et reconnaissant à tous nos égyptologues contemporains, aux philologues et ethnologues, aux informaticiens (et oui...) et à tous les autres anthropologues qui repoussent inlassablement et avec passion les frontières des spéculations pures qui ont très certainement, à une époque donnée, porté un grand préjudice à la compréhension du monde égyptien. La malédiction des Pharaons, le pouvoir curatif des momies, le mythe de l'esclavage, autant d'idées dangereusement erronées qui ont intoxiqué la véritable connaissance égyptienne. Il faut, sans ménagement, tordre le cou à ces idées reçues...Merci à François Daumas pour son ouvrage La Civilisation de l'Egypte antique, ma première bible, mon livre de référence. Il m'a aidée à construire quelques-unes de ces pages égyptiennes, à les nourrir de ses réflexions et à mieux appréhender l'Histoire pharaonique...
scribe Merci à A.C Carpiceci pour son ouvrage Merveilleuse Egypte des Pharaons...
Merci à P.Montet pour l'Egypte au temps des Ramses...
Merci à F. Dunand et R. Lichtenberg pour Les momies et la mort en Egypte...
Merci à J. Tyldesley pour Les femmes dans l'ancienne Egypte...
Merci à M.Divin pour Contes et légendes de l'Egypte ancienne...
Merci aux guides archéologiques Voyage au coeur des grandes civilisations...
Merci à D. Silverman pour Au coeur de l'Egypte ancienne...
Merci à toutes les revues Sciences et Vie, Méditerranée magazine, Géo, Historia, Dossiers d'archéologie, Afrique et Orient et tous les auteurs qui y ont rédigé des articles fort instructifs...
Merci à I.E.S Edwards et G.Goyon pour leurs ouvrages sur les pyramides, Les pyramides d'Egypte et Le secret des bâtisseurs des grandes pyramides...
Merci à Madame C. Desroches-Noblecourt pour Amours et Fureurs de la Lointaine et les deux C.D. Rom Toutankhamon et Ramses II qui m'ont aidée dans l'écriture de la symbolique égyptienne et de celle des deux célèbres pharaons...
Merci à Aude Gros de Beler pour Les Pharaons, Le Nil, Mythologie égyptienne qui m'ont beaucoup aidée pour la rédaction des différentes cosmogonies des dieux...
Merci à M. Guay pour son C.D Rom Egypte Eternelle et pour son site à visiter absolument et dont le babillard m'a permis de sortir de mon isolement... Merci à tous les auteurs de romans sur l'Egypte qui ont su me faire voyager dans le temps et dont les personnages m'ont fait rêver : P.Gedge, W.Smith, P.Montlaur, N.Mailer, V.Vanoyeke A.Gill, S.Ferrand, G.Rachet, E.Peters et tous les autres...
scribe Merci à ATC Routes du Monde et à tous les joyeux sexagénaires de la croisière égyptienne de 1999, Micheline, Josette, Michel et tous leurs compagnons, merci pour leur jeunesse, leur entrain et leur bonne humeur...
Merci à vous, lecteurs internautes, qui venez passer un petit moment sur mes pages. C'est vous qui faites vivre Désir d'Egypte par l'attention, les appréciations, les critiques que vous apportez dans vos courriers et dans le livre d'Or. Merci à tous et à toutes, si j'ai pu vous faire partager un instant la passion qui m'anime et transmettre le flambeau égyptien, alors, j'ai gagné !Merci à tous ceux que j'ai oubliés et...
scribe Merci au technicien, Patrick qui m'a entraînée sur les pentes très compliquées de l'informatique et sans les lumières duquel je me poserai encore ces angoissantes questions : " Dis, c'est quoi un ordinateur et c'est encore loin internet ?"
L'informatique, c'est comme enfoncer un clou dans un mur. Au bout d'un moment y en a bien un qui finit par entrer. Cette parenthèse pour vous faire comprendre, chers lecteurs, que basculer quotidiennement de la plus Haute Antiquité égyptienne vers les plus hautes spères de la technologie contemporaine a de quoi perturber les esprits les plus équilibrés et les plus opiniâtres !
Merci sincère à Maât-de-Belgique qui, de temps en temps, vient lire mes pages, traque et corrige les coquilles impudentes et virgules déplacées. Sa gentillesse est légendaire et, je vous jure, elle a un coeur gros comme ça
Merci à ma Coco, ma petite nubienne, mon réconfort sur le net, ma compagne de galère, mon petit brin d'énergie...

© Reproduction interdite sans le consentement de son auteur. Laurence Lagu mai 2000
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