Les rites funéraires

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La pesée de l'âme ou psychostasie
Petit périple d'Hounefer au Royaume des Morts. Lecture à partir de la gauche. Hounefer vêtu d'une longue tunique de lin fin est amené par le dieu chacal Anubis, patron des embaumeurs et guide du défunt dans l'au-delà. Il tient dans sa main l'ankh, signe de vie. Devant eux se dresse la fameuse balance surmontée de l'effigie de la déesse Maât. Sur l'un des plateaux de la balance, on a déposé le coeur d'Hounefer, siège de la conscience, tandis que sur l'autre on a déposé la petite plume de la justice et de la vérité. Si le coeur du défunt est trop lourd des fautes commises, si le plateau penche du mauvais côté, la Dévoreuse, cette créature mi-lion, mi-crocodile qui patiente au pied de la balance ne fera qu'une bouchée de l'organe fautif.
Thot, le dieu à tête d'ibis, dieu des Ecritures et de la Sagesse, armé de son calame, note le résultat de la pesée sur sa palette. Hounefer a franchi avec succès cette terrible épreuve, sa confession en témoigne : Je n'ai pas commis d'injustice contre les hommes... Je n'ai pas tué... Je n'ai pas été sourd aux paroles de vérité... Ainsi que sa conscience plus légère que la petite plume de Maât. Hounefer est pris en charge par Horus, le dieu à tête de faucon qui le présente à Osiris, le dieu des Morts. Derrière lui, on distingue les deux déesses Nephtys au premier plan et Isis dans son ombre. Le périple est achevé, Hounefer devient Osiris-Hounefer, il peut entrer dans le royaume d'Osiris, le royaume des bienheureux. Sur le registre supérieur, on peut voir les quarante-deux juges assesseurs, un pour chaque nome égyptien.


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